lundi 19 février 2007

Tombouctou

Tombouctou, un joli trou perdu où il fait chaud, très chaud. C'est un patelin situé à côté du fleuve Niger, ce qui permet d'avoir un brin de végétation. Mais si vous montez sur le toit d'un bâtiment, vous pouvez voir les dunes du Sahara à quelques km (mais attention, on m'a bien expliqué que Tombouctou ce n'est pas le désert).
A Tombouctou, on ne trouve pas grand chose. On peut visiter une mosquée de 400 ou 500 ans (mais c'est triché, elle est en torchis et ils la refont chaque année). On peut visiter le marché aux denrées (intéressant, on voit des établis de boucher littéralement bouger selon les mouvements des mouches qui les couvrent). Ils font aussi du pain de sable (c'est-à-dire du pain fait dans un four qui reçoit le vent du désert en pleine face, et donc plein de sable), ils trouvent ça traditionnel, je pense surtout que c'est très mauvais pour les dents. Sinon, j'ai entendu dire que les filles étaient jolies mais comme on ne voit pas leur visage... Bref, Tombouctou est un endroit paradisiaque. D'ailleurs, dans le livre d'or de notre hôtel **** (un must), on pouvait voir des commentaires comme:
- "Qu'est-ce que je fous ici?"
- "Qu'est-ce qui lui a pris à ma femme de vouloir venir ici?"
- "Je ne prêterai plus jamais ma visa à ma femme pour qu'elle réserve les vacances"

dimanche 4 février 2007

Dakar


Je reviens d'une semaine à Dakar, un bon gros bordel à l'Africaine: plein d'épaves qui fument, plein de piéton chargé de sacs de tout et de rien, plein d'animaux dans tous les sens.

Comme d'habitude en Afrique (celle que j'ai vu), une pollution énorme et des déchets partout. Le bordel, quoi!

Comme d'habitude aussi, l'extrême richesse cotoie l'extrême pauvreté. Et comme d'habitude, on ne peut pas marcher en rue sans une ribambelle de gamin qui veulent vous soutirer de l'argent pour manger.

Et quand on passe dans les rue à touriste, forcément on a affaire aux vendeurs de rue qui, personnellement, m'emmerdent sévèrement.

Petite annecdote: la semaine dernière, l'un d'eux a voulu me vendre un superbe étui de mauvais bois rempli de cayoux. Après un palabre de dix minutes, après s'être déclaré mon ami, après avoir insisté sur le fait qu'il doit nourrir ses 10 enfants, il s'en est parti. 2 minutes plus tard, il repasse devant moi avec de l'argent en main. Je lui dit: "Je vois que tu y es arrivé finalement". Réponse: "oui, je l'ai vendu bien plus cher a un blanc stupide". Bon, au moins je suis fixé sur ce qu'il pense des européens.

Petite photo d'un abri-bus qui sert de magasin:

















Petite photo d'une rue commerçante:














Petite photo de la côte: