Discutant la semaine dernière avec deux français travaillant dans le domaine de la maintenance des installations pétrolières en Algérie. Et bien ceux-ci m’expliquèrent qu’ils revenaient d’une semaine à Hassi Messaoud (je crois), en plein Sahara. Ils me racontaient que cet endroit, perdu au milieu du désert, avait pour tout aéroport une pièce avec un distributeur de coca et sans doute un appareil d’air conditionné. Et bien cet aéroport a des liaisons directes et régulières avec Paris, Londres, Washington et Houston. Bon, il faut préciser que de cette « ville » sort 520.000 barils de pétrole par jour (80 $ le baril, faites le compte). Comme quoi, le pouvoir de l’argent…
Je leur faisais remarquer que les affaires devaient être bonnes pour eux mais ils m’ont dit qu’à 80 $ le baril, plus personne ne fait attention à l’état des installations, on peut se permettre de perdre une partie de la production. Et comme de toute façon, les techniciens qui suivent les formations pour utiliser le matériel ne sont pas ceux qui l’utiliseront plus tard… personne ne sait utiliser le matériel acheté (ça a l’air con comme ça mais en fait les formations sont utilisées pour envoyer des copains en voyage tout frais payés, et avec ça on se plaint des voyages dispendieux du personnel de Charleroi).
Je leur faisais remarquer que les affaires devaient être bonnes pour eux mais ils m’ont dit qu’à 80 $ le baril, plus personne ne fait attention à l’état des installations, on peut se permettre de perdre une partie de la production. Et comme de toute façon, les techniciens qui suivent les formations pour utiliser le matériel ne sont pas ceux qui l’utiliseront plus tard… personne ne sait utiliser le matériel acheté (ça a l’air con comme ça mais en fait les formations sont utilisées pour envoyer des copains en voyage tout frais payés, et avec ça on se plaint des voyages dispendieux du personnel de Charleroi).