jeudi 20 septembre 2007

Argent

Discutant la semaine dernière avec deux français travaillant dans le domaine de la maintenance des installations pétrolières en Algérie. Et bien ceux-ci m’expliquèrent qu’ils revenaient d’une semaine à Hassi Messaoud (je crois), en plein Sahara. Ils me racontaient que cet endroit, perdu au milieu du désert, avait pour tout aéroport une pièce avec un distributeur de coca et sans doute un appareil d’air conditionné. Et bien cet aéroport a des liaisons directes et régulières avec Paris, Londres, Washington et Houston. Bon, il faut préciser que de cette « ville » sort 520.000 barils de pétrole par jour (80 $ le baril, faites le compte). Comme quoi, le pouvoir de l’argent…

Je leur faisais remarquer que les affaires devaient être bonnes pour eux mais ils m’ont dit qu’à 80 $ le baril, plus personne ne fait attention à l’état des installations, on peut se permettre de perdre une partie de la production. Et comme de toute façon, les techniciens qui suivent les formations pour utiliser le matériel ne sont pas ceux qui l’utiliseront plus tard… personne ne sait utiliser le matériel acheté (ça a l’air con comme ça mais en fait les formations sont utilisées pour envoyer des copains en voyage tout frais payés, et avec ça on se plaint des voyages dispendieux du personnel de Charleroi).

dimanche 16 septembre 2007

Encore une

Je suis retourné à une corrida, même si mes collègues me traitent de malade (comme indiqué précédemment, tout le monde n’est pas toujours d’accord avec ces jeux du cirque).



La corrida a commencé conformément à la tradition, les picadores sont venus avec leurs chevaux et puis sont apparus les banderilleros, ceux qui doivent planter des espèces de harpon dans le dos de la bête. Et bien le premier picador, il a pris peur et s’est mis à courir devant le taureau. Le problème c’est qu’il avait un peu d’embonpoint et s’est fait rattraper. Alors, par manque de chance sans doute, il a réussi, tout en se faisant marcher dessus par le taureau, à se planter sa banderilla dans la jambe (c’est quand même fait pour ne pas pouvoir se détacher).

Tout cela m’a permis de remarquer quelque chose : quand un banderillero se fait chopper par le taureau, et bien le banderillero qui passe juste après, il est un peu plus stressé, et il fait donc des conneries. Ce qui m’a donc permis de voir deux banderilleros se faire encorner successivement. Il faut dire que le taureau n’était pas content (en même temps, personne ne serait content avec harpons dans le dos).

mercredi 5 septembre 2007

Vacances

Et oui, avec Esther, nous sommes allés rendre visite à la maison familiale. Comme d’habitude, je lui fais découvrir ainsi qu’à moi-même notre petite Belgique.


Ahhhh, la Belgique, cette belle nation, … heu, fédération. Non, confédération.

Ha, on me dit dans l’oreillette qu’il vaut mieux parler de Wallonie fière et indépendante. Cette Wallonie sûre d’elle-même, qui travaille d’arrache pied à préparer son futur incertain, un futur que nos politiques préparent de manière éclairée, prévoyant les coups sourds d’un destin inéluctable qui s’approche à grand pas. Il suffit de voir la colonne vertébrale de notre région, le PS, qui travaille depuis 20 ans au renouveau économique en mendiant des aides européennes pour les dilapider ensuite sur l’axe Charleroi-Nivelle-Liège. C’est vrai quoi, les flamands nous prennent pour des incapables intellectuels. Ils se trompent ! Qu’ils prennent Van Cau en exemple, il faut être un malin pour avoir laisser aller tous ses amis en prisons sans y mettre les pieds sois-même.



Ceci dit, on a un beau pays qui faire beaucoup rire mes collègues : On avait Jean-Claude Van Dame, maintenant il y a Leterme et sa marseillaise. On avait le Grand Jojo, maintenant on a Dardenne en exclusivité sur scène à Marbehan ou sur Youtube, ce qui ne doit pas être fort différent.

Enfin, c’est pas grave, tant que les flamands continuent à nous vendre des moules et de la bière, on devrait survivre.

Après ces quelques jours passés dans nos (ou vos, puisqu’on m’appelle des fois « l’espagnol ») vertes contrés, il y a une chose que je ne cesse de regretter, c’est le soleil. En effet, j’ai beau jurer à Esther sur la tête de tous mes aïeux qu’il fait parfois beau et chaud, elle emporte toujours avec elle une image de mauvais temps. Allez savoir pourquoi… Par contre, elle a découvert les notions de fricadelle, formateur, informateur, explorateur et un tas d’autres concepts belgo-belges qui auraient fait rire nos amis yougoslaves il y a 15 ans.