Voici un texte qu’Esther a écrit pour son cours de français. C’est bien sûr fort féministe, comme toujours avec elle. Par contre je ne sais pas comment dois-je prendre la conclusion. Cela peut vouloir dire que je suis civilisé ou alors que je m’adapte assez mal aux coutumes espagnoles et dons ne suit pas intégré…
LES TÂCHES DOMESTIQUES
Avec l’incorporation de la femme au monde du travail, la répartition des tâches domestiques dans la maison a changé. Ma famille, comme tant d’autres familles, est un clair exemple de ce changement.
On va commencer par parler de mes grand-mères. Elles n’ont jamais travaillé en dehors de la maison, cependant elles ont beaucoup travaillé dedans. D’un coté, j’ai l’impression que dans cette génération, puisque l’homme était le seul à amener de l’argent à la maison pour maintenir la famille, il avait tous les droits dans la maison, mais aucune obligation. Donc, c’était la femme qui avait tous le poids des tâches ménagères sur ses épaules, et par ailleurs les soins des enfants et des parents. De l’autre côté, la femme n’apprenait pas comment faire des tâches basiques ni à son compagnon, ni à ses enfants, à l’exception des filles. A mon avis, elles croyait (et elles croient encore) que seulement les femmes avaient des aptitudes valables pour faire ce type de « travaux », et que seulement si les femmes le faisaient, il serait bien fait.
On arrive à la génération de mes parents. L’héritage des bonnes habitudes des membres masculins de la génération antérieure est retombé sur cette génération-là. Néanmoins, l’incorporation de la femme au monde du travail a commencé à s’étendre et les hommes ont du apprendre (parfois par besoin) à faire quelques tâches domestiques par eux-mêmes. Encore dans cette génération, quelques droits de la génération antérieure ont survécu, donc les hommes généralement faisaient seulement les tâches qui leur plaisaient faire. Comme pour la femme tout coup de main dans la maison était bienvenu, elles n’ont pas osé imposer leurs droits. Mais, vu que pour elles, il n’était pas du tout facile de concilier la vie professionnelle avec la vie familiale, en général, elles ont essayé d’apprendre à leurs filles et leurs fils à se débrouiller dans la vie quotidienne.
Finalement on arrive à ma génération, où la majorité des femmes travaillent en dehors de la maison et les hommes sont conscients de ce fait. Heureusement, qu’on commence à échanger l’idée d’aider a la femme dans les tâches ménagères, pour l’idée d’il faut faire les tâches ménagères et il faut partager. Maintenant, dans quelque cas, il faut seulement rappeler des fois ce qu’il faut faire.
Ce texte est dédié à mes grand-mères qui ont beaucoup travaillé à la maison, mais dont le travail n’a été jamais reconnu à la hauteur de leurs efforts ; à ma mère qui aussi a du faire double travail dans et hors la maison ; et spécialement à ma belle-mère qui, heureusement, a bien su élever ses enfants et que je remercie pour cette action héroïque.